GoviEx Uranium Inc., exploitant minier spécialisé dans l’uranium, a annoncé la clôture de son placement privé majoré, pour un produit brut total d’environ 10,47 millions de dollars canadiens (7,6 millions USD). Dans le cadre de la transaction, Pangaea Holdings Limited, une société de services financiers basée en Afrique australe, a agi en tant qu’intermédiaire principal.
Au total, 209 412 000 unités ont été vendues au prix de 0,05 $ CA l’unité, confirmant la confiance du marché dans la viabilité de son principal projet, Muntanga, situé en Zambie. Ce financement a été dirigé par un groupe d’investissement privé zambien multisectoriel, nouvel actionnaire stratégique de GoviEx, avec des intérêts dans l’agriculture, l’énergie, les ressources naturelles et les services financiers.
« Le soutien de notre groupe d’investisseurs stratégiques en Zambie, là où le projet est situé, reflète une conviction partagée dans le potentiel de Muntanga », a déclaré Govind Friedland, président exécutif de GoviEx.
Selon le géant canadien, cette opération renforce la coopération locale autour du projet Muntanga, un actif que la société entend positionner comme l’un des futurs piliers de l’approvisionnement mondial en combustible nucléaire.
Le produit net de cette levée de fonds servira à financer l’exploration, le développement du projet Muntanga, ainsi que les besoins généraux et le fonds de roulement de l’entreprise. La clôture finale reste soumise à l’approbation de la Bourse de croissance TSX (TSXV).
Société de ressources minérales axée sur l’exploration et le développement de propriétés d’uranium en Afrique, GoviEx détient des actifs en Zambie, au Niger et au Mali. Toutefois, la société a récemment essuyé un revers au Niger, où le gouvernement a révoqué, le 4 juillet, le permis d’exploitation du gisement de Madaouéla, situé près d’Arlit dans le nord du pays. Ce permis, couvrant plus de 243 km², a été intégré au domaine public, à l’instar du gisement d’Imouraren, précédemment retiré au groupe français Orano.