Sonatrach a réagi à l’affaire de rupture de contrat avec la compagnie britannique Sunny Hill Energy, dans un communiqué publié le 15 avril 2021. La société algérienne fait savoir « qu’elle a procédé à cette résiliation dans le respect du contrat et notamment des clauses qui lui reconnaissent ce droit », ajoutant avoir « exercé ce droit après avoir vainement demandé à Petroceltic de se conformer à ses obligations contractuelles ».
En vertu de la notification de résiliation, souligne le document, un délai est accordé à Petroceltic pour opérer le transfert des opérations pétrolières à Sonatrach. « Petroceltic dont le taux de participation était de l’ordre de 75% à la signature du contrat, a réduit sensiblement sa participation par deux cessions successives de ses droits et obligations formalisées par des avenants. A la date de résiliation, ce taux était de 38,25% », a par ailleurs révélé la société qui assure 98 % des recettes en devises de l’Algérie.
La compagnie a rappelé que le plan de périmètre a été approuvé en 2012 pour une mise en service en 2017. Ceci avec un niveau de production de 10 millions m3 par jour de gaz, 17 milles barils par jour des GPL et 11,5 milles barils par jour de Condensat. Sonatrach a soutenu qu’elle poursuivra les efforts de développement de ce projet dans l’objectif d’une mise en production de ce gisement en novembre 2022.
Pour rappel, Sunny Hill Energy avait annoncé son intention de traduire Sonatrach en justice pour « annulation illégale d’un contrat sans compensation d’un partenaire étranger ». Et réclame plus d’un milliard USD de compensation à la compagnie publique algérienne dirigée depuis février 2021 par Toufik Hakkar.