La nouvelle application mise à la disposition des banques, des Trésors publics et de l’ensemble des agents économiques sera d’usage exclusif à partir du 1er septembre 2020.
L’ère de la messagerie électronique tire inexorablement vers la fin dans l’espace CEMAC. A partir du 1er septembre prochain, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) annonce que seule l’application eTransfer sera autorisée dans l’ensemble de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.
La mise en production de cette application selon la Banque Centrale vise la réduction de délais de traitement des dossiers s’inscrit dans le cadre de l’optimisation de la dématérialisation du processus d’analyse des demandes de transferts hors zone engagée en 2018 caractérisée par la transmission des données et la communication des sorts au format électronique par messagerie.
« Faisant suite aux tests qui se déroulent depuis le 26 février 2020, et des résultats satisfaisants qui en découlent, je porte à l’attention de tous les agents économiques que l’application eTransfer rentre en production le mardi 1er septembre 2020, date à compter de laquelle les traitements de dossier par messagerie électronique seront abandonnés au profit exclusif de eTransfer », a indiqué le Gouverneur de la BEAC Abbas Mahamat Tolli.
La nouvelle application accessible à tous les acteurs permet aux banques et au Trésors publics de soumettre à partir de leurs sites respectifs, toutes les demandes précise la Banque centrale.
Il s’agit là d’une avancée, d’autant que « eTransfer permet d’assurer la traçabilité et la disponibilité des informations de suivi en temps réel aussi bien pour les banques, les Trésors publics que les autres agents économiques initiateurs de dossiers. Cette application permet également d’accéder à divers états de reporting ».
D’après la BEAC, cette application dans sa forme actuelle est la première phase d’un chantier plus large d’automatisation du suivi de la réglementation des changes, alors que d’autres modules s’arrimeront au fur et à mesure de leur développement.