Après avoir annoncé leur projet de fusion en février dernier, les deux opérateurs de téléphonies kenyanes, Telkom et Airtel, devront prendre leur mal en patience.
En effet, l’Agence d’éthique et de lutte contre la corruption (EACC), a annoncé, mercredi 28 août, la suspension du projet de fusion des deux opérateurs dans l’attente d’une enquête sur le détournement de fonds à Telkom.
Les deux entités devront attendre les résultats de l’enquête pour prétendre à la fusion. Et ainsi concurrencer le leader télécoms du pays, Safaricom, détenant 62,4 % de part de marché.
Pour le porte-parole de l’EACC, son institution fera de son mieux pour éclairer l’opinion sur l’affaire de détournement de fonds publics dans le processus de privatisation, de recapitalisation et de restructuration du bilan de Telkom Kenya limited.
En rappel, le groupe français de télécom Orange avait acquis à hauteur 270 millions d’euros l’opérateur Telkom Kenya en 2007.
Par la suite, l’opérateur Orange a vendu ses parts au fonds de capital-investissement Helios Partners en 2016.Ce dernier déteint désormais 60% du capital de Telkom Kenya et les 40 % restants appartiennent au gouvernement kenyan.
Ibrahima junior Dia