A l’entame de l’année 2019, Financial Afrik s’est tourné vers Henri Claude Oyima, PDG du Groupe BGFIBank pour livrer les grandes perspectives de la banque leader de la zone CEMAC. « Bien que notre stratégie privilégie le développement organique, nous n’excluons aucune opportunité qui peut se présenter à nous« , déclare M. Oyima.
Monsieur le président, quels sont les grands enseignements que le Groupe BGFIBank retient de l’exercice 2018 ?
2018 aura été pour le Groupe BGFIBank, l’année du Renforcement ; Renforcements de la Gouvernance, de la situation financière, de la conformité règlementaire, de la gestion et de la maîtrise des risques, de la consolidation des systèmes d’information et de la sécurité des systèmes d’information, de la consolidation du capital humain, de la diversification métiers, de l’innovation de la gestion des produits, de la gestion du risque de crédit et enfin du dispositif de contrôle interne. Cette étape de renforcement aura été nécessaire afin de nous projeter dans des meilleures conditions pour l’année 2019.
Votre réseau s’étend en Zone CEMAC et en Afrique de l’Ouest. Y-a-t-il de nouvelles acquisitions ou alliances au programme dans le moyen terme ?
Notre projet d’entreprise Excellence 2020 prévoit le renforcement de la croissance par une expansion trans-frontière. Nous exécutons notre plan de développement tel que prévu. Bien que notre stratégie privilégie le développement organique, nous n’excluons aucune opportunité qui peut se présenter à nous.
Vous comptez quelques actifs dans le secteur de l’assurance. Quelles sont vos projections de développement en termes de bancassurance ?
L’assurance est un métier porteur déployé au sein du Groupe BGFIBank qui, comme les autres métiers, a pour ambition de se développer. Nous souhaitons l’étendre à l’ensemble de nos implantations à moyen terme afin de pouvoir proposer un service complet et de qualité à tous nos clients soit en direct soit en mutualisant avec les activités bancaires (bancassurance) comme c’est déjà le cas au Gabon.
Où en êtes-vous avec les réformes concernant la gouvernance du groupe et la mise en conformité aux normes de Bâle III?
Il ne vous a pas échappé que le Groupe BGFIBank est soumis aujourd’hui aux contraintes de sept régulateurs. Dès lors, le Groupe BGFIBank a pris le pari de s’arrimer aux principes et règlements les plus contraignants. La société tête de Groupe est en pointe sur le sujet.
Le Groupe BGFIBank a connu par le passé quelques incidents techniques ou fraudes liés à son système de carte bancaire. Peut-on dire que le problème est définitivement résolu ?
