TUNIS, Tunisie, 15 juillet 2013/African Press Organization (APO)/ — Nkosazana Dlamini Zuma, Présidente de la Commission de l’Union africaine (CUA), Carlos Lopes, Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA) et Donald Kaberuka, Président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org) se réuniront à Tunis le 19 Juillet 2013 autour d’une table ronde axée sur les financements innovants visant à l’augmentation du financement de l’infrastructure sur le continent africain conformément à la vision de l’Afrique pour les 50 prochaines années.

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Les leaders des principales organisations africaines impliquées dans l’élaboration et le financement de l’infrastructure sur le continent africain examineront le « Fonds Afrique 50 » adopté en mai dernier par le Conseil des Gouverneurs de la Banque Africaine de développement lors des Assemblées Annuelles du Groupe.

Ibrahim Assane Mayaki, directeur général de la Planification et de la Coordination du NEPAD, les secrétaires généraux de toutes les Communautés économiques régionales (CER) et les présidents ou directeurs généraux des institutions financières de développement sous régionales africaines (IFD) prendront également part à la rencontre.

Objet : L’accroissement du financement de l’infrastructure en Afrique conformément à la vision de l’Afrique pour les 50 prochaines années.

Date : Vendredi 19 juillet 2013

Heure : 10h30

Lieu : Hôtel Mövenpick, Gammarth – Tunis

Contact : Olivia Ndong Obiang, o.ndong-obiang@afdb.org

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour la Banque Africaine de Développement (BAfD).

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org) est la première institution multilatérale de financement dédiée au développement de l’Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). La BAD est présente sur le terrain dans 29 pays africains, avec un Bureau extérieur au Japon, et contribue au développement économique et au progrès social de ses 53 Etats membres régionaux.

Pour plus d’informations veuillez consulter le site de la BAD : www.afdb.org

DAKAR, Sénégal, 15 juillet 2013/African Press Organization (APO)/ — IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale, a aujourd’hui annoncé l’octroi d’un prêt de 30 millions d’euros à l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar afin de financer une partie de son plan de rénovation, ainsi que l’acquisition de nouvel équipement et la rénovation de ses bâtiments. Ces investissements permettront à l’ASECNA de continuer à améliorer la qualité de ses services et de maintenir ses excellents résultats en matière de sécurité.

L’ASECNA est présente dans 17 pays d’Afrique de l’Ouest et centrale ainsi qu’à Madagascar. L’agence prévoit d’acquérir un nouvel équipement de navigation aéroportuaire, des infrastructures énergétiques et de communication, et de rénover les bâtiments de tour de contrôle dans la majeure partie de ces pays.

« Cet accord marque le début d’une coopération entre l’ASECNA et IFC en vue de soutenir le développement d’un secteur de l’aviation sûr en Afrique subsaharienne. IFC s’engage à encourager l’augmentation des investissements dans les infrastructures, essentiels à la poursuite du développement économique de l’Afrique », a affirmé Vincent Gouarne, directeur chargé des infrastructures et des ressources naturelles pour le département Industrie mondiale d’IFC

L’ASECNA a été créée en 1959 à la suite d’un accord entre les anciennes colonies françaises en Afrique. L’agence se compose de 18 pays membres (le Bénin, la Guinée Bissau, le Burkina Faso, le Cameroun, la République centrafricaine, le Tchad, les Comores, le Congo, la Côte d’Ivoire, la Guinée équatoriale, la France, le Gabon, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo). L’ASCENA est chargée de la conception, de la mise en œuvre et de la gestion des structures et services liés à la transmission de messages et d’informations sur le trafic, du contrôle du trafic aérien, de la prévision et de la communicationd’informations météorologiques, des itinéraires, de l’approche et de l’atterrissage des appareils dans les aéroports des pays membres africains.

BRUXELLES, Royaume de Belgique, 15 juillet 2013/African Press Organization (APO)/ — A l’issue d’un second tour de négociation tenu à Moroni du 3 au 5 juillet 2013, les délégations de l’Union des Comores et de la Commission européenne ont paraphé un nouveau protocole d’accord de pêche.

M. Mohamed Halifa, Délégué en charge de l’Agriculture et de la Pêche auprès de la

Vice-présidence en charge du Ministère de la Production, de l’Environnement, de l’Energie, de l’Industrie et de l’Artisanat était à la tête de la délégation comorienne.

Les négociations et les discussions se sont déroulées dans une atmosphère très constructive qui reflète la richesse du dialogue qui lie l’Union européenne et l’Union des Comores au niveau bilatéral, comme au niveau régional et international.

M. Emmanuel Berck (Chef adjoint de l’Unité Accords Bilatéraux et Contrôle dans les

Eaux internationales de la Direction Générale des Affaires Maritimes et de la Pêche /

Commission européenne) a souligné que ces accords, qui promeuvent une pêche responsable et durable, sont négociés dans un souci d’équité et d’amélioration de la gouvernance du secteur.

Le nouveau protocole, qui prendra effet au 1er janvier 2014 à l’expiration du protocole actuel, couvre une période de 3 ans. Il permettra à la flotte européenne de poursuivre – dans la continuité – ses activités dans la zone de pêche de l’Union des Comores et au pays de bénéficier d’un appui à la mise en oeuvre de la politique de développement du secteur de la pêche.

Le protocole octroie à l’Union européenne des droits annuels de pêche en thonidés et autres grandes espèces migratrices pour 42 senneurs et 20 palangriers sur base d’un tonnage de référence de 6.000 tonnes. Il permet également la continuité du suivi scientifique de ces ressources migratrices à travers l’Océan Indien.

En retour, les Comores recevront une redevance annuelle de 600 000 EUR, dont

300 000 EUR sont affectés à mettre en oeuvre la politique de développement du secteur de la pêche.

L’appui sectoriel de l’Union européenne doit permettre d’appuyer le développement de l’industrie de la pêche aux Comores, le renforcement des capacités techniques et humaines de l’administration comorienne avec en perspective l’amélioration de la gouvernance du secteur.

En plus de la contribution financière de l’Union européenne, les armateurs européens vont également accroitre significativement leur propre contribution financière – basée sur les captures, en conformité avec les orientations de la réforme de la politique commune de la pêche de l’UE, qui appelle les industriels européens à assumer et payer un tarif équitable et proportionné pour les ressources qu’ils exploitent.

Ce protocole va également renforcer la coopération entre les deux parties, particulièrement en matière de lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). Le contrôle et la surveillance des pêches seront améliorés grâce à l’introduction à terme du système de transmission électronique des captures – dit ERS (Electronic Reporting System), qui renforcera la fiabilité des déclarations de captures et alimentera en données exactes les mécanismes scientifiques d’évaluation des ressources en poissons.

En dernier lieu, les deux parties se sont engagées à respecter à la lettre toutes les recommandations formulées par la Commission Thonière de l’Océan Indien (CTOI) et à renforcer leur coopération avec cette institution.

ABIDJAN, Côte d’Ivoire, 15 juillet 2013/African Press Organization (APO)/ — Les efforts pour l’accélération du processus d’intégration régionale au sein de l’espace Ouest africain ont franchi un nouveau pas, avec la réunion tripartite entrela Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO),L’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (L’UEMOA), et le Groupe de la Banque mondiale. Au terme de deux jours de concertations, du 11 au 12 Juillet 2013 dans la capitale ivoirienne, les trois institutions ont décidé de renforcer leur coopération en vue d’impulserle développement intégré de l’Afrique de l’Ouest qui regroupe plus de 300 millions d’habitants.

«Les bonnes perspectives économiques que connaissent la plupart des Etats de cette région ainsi que l’existence d’un potentiel de ressources naturelles et une population jeune constituent de réellesopportunités. Cependant, il existe des défis majeurs,la zone souffrant notamment du faible degré de fiabilité des systèmes de transport, d’électricité, conjugués à l’existence de nombreux obstacles au mouvement des biens, capitaux et personnes au sein de la sous-région» estime Mme Marie-Françoise Marie Nelly, Directrice des Operations de la Banque mondiale pour le Nigeria et coordonnatrice des programmes régionaux pour l’Afrique de l’Ouest. A cela s’ajoutentlesproblèmes de développement et de sécuritétransfrontalière, notamment dans la bande sahélo-saharienne qui nécessitent un leadership et une volonté politique des dirigeants de la CEDEAO.A l’ouverture de leurs travaux, les participants ont suivi un message vidéo du Vice-Président de la Banque mondiale pour la Région Afrique, MakhtarDiop, les exhortant à œuvrer pour une accélération de la mise en œuvre de l’agenda sous régional afin de répondre aux attentes des populations en matière de développement.

«Il y a eu beaucoup d’efforts qui ont été faits dans le domaine de l’intégration, en dépit des nombreuses contraintes. Il va falloir maintenant accélérer le processus,à travers des projets transformateurs et prioritaires pour notre région articulés notamment autour de la sécurité et la stabilité ; la libre circulation des biens et des personnes, l’amélioration des infrastructures telles que l’énergie etle transport, la relance de l’agriculture et le développement des capacités» a déclaré de son côté Mr.KadréDesiréOuedraogo, Président de la Commission de la CEDEAO.

Le Représentant du Président de la Commission de l’UEMOA, Mr.Christophe Joseph Dabiré, Commissaire en charge du département du marché régional, du Commerce, de la Concurrence et de la Coopération a pour sa part indiqué que son institution devra davantage s’impliquer dans la résolution des crises politiques et sécuritaires qui compromettent l’avenir de la sous-région.

A l’issue de leurs travaux les parties prenantes ont salué les avancées enregistrées puis convenu d’intensifier leurs efforts dans six grandes thématiques à savoir : l’énergie, l’agriculture et le commerce, le Transport d’une manière globale, la question sécuritaire au Sahel, le Climat des Affaires et les Centres d’Excellence. La réunion a en particulier abouti à des conclusions spécifiques suivantes :

Au titre du Transport aérien, les participants, préoccupés par les contraintes liées auxcoûts et à la connectivité ont relevé la nécessité de la mise en œuvre par les Etats des reformes déjà prises au niveau régional.

Concernantl’Energie,ils ont souligné la nécessité delibérer le potentiel de production énergétique de certains Etats membres et d’améliorer la performance des sociétés de distribution.

Pour leSahel, la réunion a souligné la nécessité d’une coordination des différentes approches et intervenions de développement dans le Sahel par les institutions régionales.

S’agissant de l’Agriculture, l’urgence dans la mise en œuvre de politiques agricoles régionales favorisant la compétitionet l’intégration des marchés a été relevée.

Au titre de l’Environnementdes Affaires et facilitation duCommerce, les participants ont, pour favoriser un marché intra-africain, recommandé une forte volonté politique pour lever les barrières et entraves au mouvement des biens.

Pour ce qui est desCentres d’Excellences, la réunion suggère de veiller à une cohérence entre le projet de la Banque mondiale des Centres d’Excellence africains et le programme de l’UEMOA.

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La réunion d’Abidjan s’inscrit dans le cadre de l’appui à la mise en œuvre de la stratégie régionale de réduction de la pauvreté conjointement élaborée par la CEDEAO et l’UEMOA en 2006 et la vision 2020 de la CEDEAO aspirant à ériger un espace sans frontière, paisible et prospère.

Le Plan d’action pour la région ouest africaine qui définit les prioritésés et programmes d’intervention de la Banque.

Les interventions de la Banque pour la région ouest africaine sont consignées dans un plan d’action en cohérence avec les piliers stratégiques de la Stratégie d’Aide à l’Intégration Régionale (RIAS) pour l’Afrique subsaharienne adoptée en 2008.

Pour rappel, l’appui de la BM à l’intégrationrégionales’articule autour des 3 piliers du RIAS : infrastructure régionale; coopération institutionnelle pour l’intégrationrégionale;biens publics régionaux. Depuis 2001, la Banque mondiale a investi près de 1.8 milliards USD dans des projets et opérations sous-régionales en Afrique de l’Ouest, ce qui a permis de lever des co-financements auprèsd’autres bailleurs et secteurs privés.

Par Adama Wade La Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale, a décidé de gagner de l’argent…