BHP Group a annoncé lundi 10 janvier qu’il va investir près de 100 millions USD dans le mineur britannique Kabanga Nickel, pour l’exploitation d’un projet de nickel en Tanzanie, considéré comme le plus grand gisement au monde. Cette décision marque une nouvelle volonté de la société minière qui avait quitté l’Afrique en 2019 pour s’aventurer dans des « juridictions plus strictes ».
BHP a fait savoir qu’il cherche, à travers cet investissement, à accéder aux métaux et minéraux nécessaires à l’électrification de l’économie mondiale résolument engagée dans une transition énergétique.
Le britannique Kabanga Nickel, qui développe le projet, prévoit de commencer à produire en 2025. Il vise une production annuelle minimale de 40.000 tonnes de nickel, 6.000 tonnes de cuivre et 3.000 tonnes de cobalt. Ceci sur la base d’une demande de nickel, un élément clé des batteries de véhicules électriques, qui devrait augmenter dans les années à venir.
« Grâce au développement de Kabanga, la Tanzanie jouera un rôle croissant dans l’approvisionnement des batteries métalliques nécessaires pour passer à une économie mondiale à faible émission de carbone », a déclaré Chris Showalter, directeur général de Kabanga Nickel.
Pour sa part, Kabanga a dans un communiqué souligné que cet investissement portera sa participation à 8,9% une fois que les conditions seront remplies. BHP prévoit d’investir 50 millions de dollars supplémentaires, ce qui porterait sa participation à 17,8%, valorisant le projet à 658 millions de dollars.
Pour rappel, en octobre dernier, Tembo Nickel Corporation Limited (TNCL), filiale de la compagnie minière britannique Kabanga Nickel, a obtenu une licence minière spéciale (SML) pour le projet de nickel Kabanga.