La Bourse de valeurs mobilières d’Afrique centrale (BVMAC) vient de lancer un appel à candidature pour la désignation d’un nouveau directeur général alors que le marché financier régional est à la recherche d’un nouveau souffle. Ne peuvent faire acte de candidature jusqu’au 31 mars 2021, que des ressortissants des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) répondant aux critères édictés dans la gestion de la haute finance publiés dans le communiqué dont Financial Afrik a pu consulter.
Le changement attendu vient à la suite de l’interruption du processus de nomination d’un nouveau directeur général lancé en 2020 par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) en sa qualité de Dépositaire unique de la BVMAC jusqu’en 2022 conformément à la décision des chefs d’Etat de la CEMAC portant unification du marché régional prévoyait une période intérimaire jusqu’à la fin 2019.
Processus interrompu par le conseil d’administration de la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Afrique centrale réuni le 20 février 2020 à son siège à Douala en présence de son président Henri Claude Oyima, qui avait renvoyé le recrutement d’un nouveau directeur général au 1er janvier 2021. C’est dire que le processus actuel visant la nomination d’un nouveau dirigeant est conforme aux dispositions réglementaires, l’actuel DG, par ailleurs ex directeur général de la DSX n’assurant que l’intérim à la tête de la bourse régionale.
Le recrutement d’un nouveau manager en lieu et place du Camerounais Jean-Claude Ngbwa en fin de mandat intervient également dans un contexte visant la redynamisation des activités de la bourse régionale, d’autant que la fusion intervenue le 4 juillet 2019 entre les deux marchés financiers d’alors, en l’occurrence, la BVAMC et la DSX (Douala stock exchange) a du mal à produire l’effet escompté.
Au-delà des déclarations des dirigeants de la sous-région d’insuffler un nouveau souffle au Marché financier, la BVMAC a du mal à décoller véritablement, les entreprises en activité dans la zone CEMAC ne s’empressent pas pour des opérations de cotations boursières, aussi bien dans le compartiment des opérations que celui des obligations.