Pour 2019, le programme d’emprunt de la Banque africaine de développement (BAD) indique une prévision de 7,24 milliards USD à lever sur différents marchés financiers.
Selon l’institution financière multinationale, ce montant servira à financer des projets et programmes dans les économies africaines sur l’année. « La Banque a accès à un large éventail de marchés financiers avec une majorité de ses emprunts en dollars américains et en euros, ainsi que des émissions sur d’autres marchés publics tels que le dollar australien et la Livre sterling », indique-t-elle sur son site Internet.
Alors que les marchés financiers continuent de scruter un avenir post Libor, la Banque annonce avoir été en mesure de combiner l’innovation avec son programme de responsabilité sociale et d’émettre la toute première obligation verte liée à la SOFR en novembre. Et d’indiquer qu’elle « continuera de promouvoir le développement des marchés de capitaux africains en émettant des titres de créance libellés en monnaie locale afin de faciliter le financement de ses opérations en monnaie locale, parallèlement à d’autres initiatives ».
Basée à Abidjan (Côte d’ivoire), la banque fondée en 1964 avait été mise en place dans le but de contribuer au développement et au progrès social des États africains. En 2017, l’institution avait déboursé 7,51 milliards USD pour financer des projets et programmes dans ses pays membres régionaux.