La société de fibres panafricaine Liquid Telecom a décroché un investissement de 180 millions de dollars de l’agence CDC Group, une institution financière de développement détenue par le gouvernement britannique.
Dans un communiqué qu’il a publié mardi 11 décembre, la société indique que l’enveloppe lui permettrait d’accélérer l’expansion de son réseau de fibre optique panafricain en Afrique centrale et occidentale. « Une fois achevé, il apportera des avantages sociaux et économiques significatifs – de l’accès aux ressources éducatives en ligne au soutien des économies nationales, à la création d’emplois et à l’adoption de nouvelles technologies », a commenté Nic Rudnick, PDG de Liquid Telecom.
Fin 2016, le groupe panafricain de télécommunications avait annoncé son intention de déployer ses installations en Afrique francophone.
« Nous nous sommes focalisés ces derniers mois sur Neotel, mais nous n’oublions pas le reste du continent, y compris les pays francophones. C’est une question d’opportunités », avaient précisé les responsables lorsque la société de fibres a obtenu un prêt de 300 millions de dollars pour financer l’achat de son concurrent sud-africain Neotel, filiale de l’indien Tata. Un prêt dont une partie était destinée à poursuivre l’expansion panafricaine du groupe basé à Maurice, notamment en Tanzanie et au Botswana.