Face à la presse lundi à Lomé, la cellule Climat des affaires a présenté les grandes lignes du rapport Doing Business 2019 de la Banque mondiale, et les défis que le Togo compte relever pour les prochains classements.
Selon la coordinatrice Sandra Johnson, par ailleurs conseillère du chef de l’Etat Faure Gnassingbe, il s’agira de poursuivre le renforcement des procédures d’automatisation des chambres commerciales, de voter le projet de loi mettant en place les tribunaux commerciaux récemment adopté par le gouvernement et voter le code des impôts, lui aussi déjà approuvé par l’exécutif.
Les autorités vont également accélérer la mise en place du guichet unique du foncier et encourager les banques et services financiers décentralisés à renseigner la base de données sur les Bureaux d’informations sur le crédit (BIC).
Classé parmi les 4 pays d’Afrique subsaharienne figurant dans la liste des 10 pays les plus réformateurs au classement Doing Business 2019, le Togo, 137e mondial, s’offre ainsi une progression de 19 places par rapport au rapport précédent. Le pays a amélioré son environnement sur 6 indicateurs que sont la création d’entreprise (74e contre 121e au classement 2018), l’obtention d’un permis de construire (133e contre 173e), le raccordement à l’électricité (105e contre 142e), le transfert de propriété(127e contre 182e), le paiement des taxes et impôts (172e contre 173e) et l’exécution des contrats (137e contre 143e).
« Ces résultats sont le fruit d’un travail collectif et traduisent les efforts du gouvernement, résolument engagé dans un processus profond de transformation de notre économie », a commenté Sandra Johnson.