Pour la huitième année consécutive, la Suisse occupe la meilleure place du classement, suivie par Singapour et les États-Unis. Puis arrivent les Pays-Bas et l’Allemagne. Ces derniers ont gagné deux places en deux ans. La Suède (6è) et le Royaume-Uni (7è) gagnent tous deux trois places (dans le cas du Royaume-Uni, les données prises en compte sont antérieures au Brexit). Le Japon (8è), Hong Kong (9è) et la Finlande (10è), – tous en recul – complètent le top 10.
En Afrique subsaharienne, Maurice (45è rang) et de l’Afrique du Sud (47ème) restent des économies les plus compétitives de la région, avec un gain de deux places et une place, respectivement. Le Rwanda (52è), le Botswana (64è), le Maroc (70è), la Namibie (84è), l’Algérie (87è), la Tunisie (95è), le Kenya (96è), la Côte d’Ivoire (99è) complètent le Top 10 africain.
Cinq économies d’Afrique subsaharienne ont amélioré leur classement en gagnant 3 à 6 places : Rwanda (52e, + 6 places, la plus forte progression de la région), le Botswana, le Ghana (114e), la Tanzanie (116e), et de la Sierra Leone (132e).
A l’inverse des pays comme la Zambie (118è, -22 places) et la Côte d’Ivoire (99è, – 8 places) ont vu se dégrader leur situation comparativement au classement 2015.
L’évaluation qui s’appuie sur les 12 piliers de la compétitivité porte notamment sur les institutions, les infrastructures, l’environnement macroéconomique, l’efficacité du marché du travail, le développement du marché financier ou encore la maturité technologique.