Ce projet a nécessité la signature de trois protocoles d’accord entre le camerounais Camtel, l’espagnol Telefónica ainsi que les chinois Unicom et Huawei le 14 octobre. Pour un coût de 427 milions d’euros, il permettra de relier, par un cable sous-marin, les localités de Kribi (Cameroun) et de Fortaleza (Bresil).
L’infrastructure qui devrait être opérationnelle au premier trimestre de 2017, inclut également l’extension du réseau fixe de Camtel (opérateur téléphonique historique du Cameroun) par la fourniture de plus de 200 000 lignes filaires. Le projet sera financé à 85 % par un prêt de China Exim Bank, la banque chinoise d’import-export, et les 25% par le Cameroun.
D’une longueur de 5 995 km, le câble sous-marin permettra de doubler la capacité de transmission actuelle du Cameroun (estimée à environ 12 térabits/s). Selon le directeur général de Camtel, David Nkoto Emane, « le Cameroun ambitionne, grâce à cette infrastructure d’être un hub sur la côte ouest-africaine dans les communications vers l’Amérique du sud »
Dans le même sillage, L’Angola développe un projet similaire devant relier la ville de Sangano, située à 120 kilomètres de la capitale Luanda, et Fortaleza.