Les obligations émergentes ont clôturé le premier trimestre 2014 en force, avec une performance positive des trois sous-secteurs : le crédit, la dette souveraine en devise dure et la dette souveraine en devise locale, rappelle Pierre-Yves Bareau, Directeur de la gestion dette émergente chez JPMorgan Asset Management.
La dette souveraine en devise dure a remarquablement bien résisté, générant des performances solides et régulières avec une volatilité minimale, ce secteur bénéficiant de Bons du Trésor américains ancrés dans une fourchette de fluctuation.
Bien que la performance de la dette souveraine émergente en devise locale (non couverte) ait été plus volatile, les hausses de taux d’intérêt des banques centrales émergentes ont permis de stabiliser les devises et de mieux ancrer les rendements émergents en devise locale, ce qui s’est traduit par une performance plus nette durant la seconde moitié du trimestre, explique le gérant.
Avec des taux directeurs plus élevés, les rendements émergents réels en devise locale sont à des niveaux qui paraissent attrayants dans certains marchés, tandis que les positions vendeuses ont commencé à devenir plus coûteuses.
Source: AOF