jusqu’à 31 millions de shillings (356.000 dollars) par jour en raison de l’arrêt partiel du trafic. Sur cette photo de Financial Afrik prise vendredi aux environs de 8h du matin (heure locale), l’on voit, derrière des passagers parqués par centaines, le bâtiment du terminal international dévasté par le feu.
Jacques Lerouel
Les compagnies aériennes ainsi que les exportateurs de fleurs et légumes devraient être les principaux perdants de l’incendie qui a paralysé mercredi l’aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi, premier aéroport d’Afrique de l’Est (6 millions de passagers en 2012).
La totalité des vols de la journée a été annulée, bouleversant le programme des 16.000 passagers attendus et bloquant au sol des tonnes de marchandises destinées à l’exportation. L’activité a cependant redémarré progressivement jeudi matin.
Selon les estimations de la Kenya Airports Authority (KAA), l’autorité aéroportuaire kényane, l’aéroport pourrait perdre jusqu’à 31 millions de shillings (356.000 dollars) par jour en raison de l’arrêt partiel du trafic.
Quant à la compagnie aérienne nationale Kenya Airways, qui avait déjà publié en juin une perte annuelle nette de 92,1 millions de dollars,elle devrait encore être fragilisée par les perturbations actuelles.
Au troisième jour aprés l’incendie, aucune estimation du coût global de la catastrophe n’a pour l’heure été établie, mais selon les analystes interrogés par les médias locaux, la facture d’ensemble devrait se chiffrer à plusieurs milliards de shillings (plusieurs dizaines de millions de dollars).