Au Cameroun, le gouvernement a décidé de consacrer 1.390,7 milliards de FCFA (environ 2,2 milliards USD) au développement des infrastructures du pays. Cette enveloppe, en hausse de 21,2% par rapport à 2024, représente environ 20% des 7317,7 milliards de FCFA (11,5 milliards USD) du budget global 2025 du Cameroun. L’information est contenue dans le budget citoyen rendu public le 3 janvier 2025 par le ministre camerounais des Finances, Louis Paul Motaze.
A l’analyse, ce montant traduit l’importance qu’accorde le gouvernement camerounais au développement des infrastructures, notamment routières, du pays. En effet, dans son message à la nation du 31 décembre 2024, le chef de l’Etat reconnaissait « le sentiment de frustration » de ses compatriotes « au regard de la dégradation de nos voiries urbaines et interurbaines ». En conséquence, avec 1 milliard USD, le ministère des Travaux publics, soit 45,9% du budget du secteur et 8,8% du budget général, arrive en tête des ministères en charge du développement des infrastructures au Cameroun (Postes et Télécommunications ; Transports ; Eau et Energie ; Habitat et Développement urbain ; Domaines, Cadastre et Affaires foncières). Ces fonds seront affectés à la réhabilitation et à l’extension du réseau routier du pays. Surtout qu’en 2024, selon la Stratégie intégrée des infrastructures de transport multimodal, sur 656,96 km de routes à bitumer en 2024, le ministère des Travaux publics n’a livré que 446 km, soit un taux de réalisation de 67,8%.
Les résultats des autres ministères ne sont pas non plus reluisants. Ainsi, avec moins de 2.000 MW de puissance énergétique installée, le ministère de l’Eau et de l’Énergie est encore loin des 5.000 MW attendus en 2030. Pour l’habitat, alors que le Cameroun enregistre un déficit de 2,5 millions de logements, sur les 550 attendus en 2024, la Société immobilière du Cameroun (SIC), sous tutelle du ministère de l’Habitat, n’en a construit que 110, soit un taux de d’exécution de 20%.
Au ministère des Affaires foncières, dont le budget 2025 s’élève à près de 40 millions USD, selon des chiffres officiels, seulement 17 millions USD (53,48%) de recettes publiques à fin octobre 2024 sur 31,5 millions USD attendus.
A l’analyse, ce montant traduit l’importance qu’accorde le gouvernement camerounais au développement des infrastructures, notamment routières, du pays. En effet, dans son message à la nation du 31 décembre 2024, le chef de l’Etat reconnaissait « le sentiment de frustration » de ses compatriotes « au regard de la dégradation de nos voiries urbaines et interurbaines ». En conséquence, avec 1 milliard USD, le ministère des Travaux publics, soit 45,9% du budget du secteur et 8,8% du budget général, arrive en tête des ministères en charge du développement des infrastructures au Cameroun (Postes et Télécommunications ; Transports ; Eau et Energie ; Habitat et Développement urbain ; Domaines, Cadastre et Affaires foncières). Ces fonds seront affectés à la réhabilitation et à l’extension du réseau routier du pays. Surtout qu’en 2024, selon la Stratégie intégrée des infrastructures de transport multimodal, sur 656,96 km de routes à bitumer en 2024, le ministère des Travaux publics n’a livré que 446 km, soit un taux de réalisation de 67,8%.
Les résultats des autres ministères ne sont pas non plus reluisants. Ainsi, avec moins de 2.000 MW de puissance énergétique installée, le ministère de l’Eau et de l’Énergie est encore loin des 5.000 MW attendus en 2030. Pour l’habitat, alors que le Cameroun enregistre un déficit de 2,5 millions de logements, sur les 550 attendus en 2024, la Société immobilière du Cameroun (SIC), sous tutelle du ministère de l’Habitat, n’en a construit que 110, soit un taux de d’exécution de 20%.
Au ministère des Affaires foncières, dont le budget 2025 s’élève à près de 40 millions USD, selon des chiffres officiels, seulement 17 millions USD (53,48%) de recettes publiques à fin octobre 2024 sur 31,5 millions USD attendus.