Le business de l’importation des vêtements et chaussures d’occasion avait été interdit par les autorités kenyanes, il y a quelques mois, à cause de la pandémie de la Covid-19.
Après 5 mois d’interdiction, le business de l’importation des vêtements et chaussures d’occasion peut retrouver son éclat d’avant la pandémie au Kenya. Le Bureau kényan des normes (KEBS) l’espère en tout cas. Car, avec cette interdiction, c’était plus de 35 000 commerçants et acteurs du secteur des vêtements d’occasion ainsi que d’autres secteurs connexes qui ont été privés de leurs moyens de subsistance à mesure que les stocks s’épuisent.
Le gouvernement kenyan estime désormais que l’élaboration de protocoles visant à renforcer la sécurité et la protection des commerçants et des consommateurs contre le coronavirus est suffisamment efficace pour relancer ces activités. Toutefois, l’activité d’importation des vêtements d’occasion est soumise au respect de plusieurs mesures.
« Les lignes directrices fournissent un cadre pour l’application des mesures de sécurité supplémentaires telles que le nettoyage et la désinfection par fumigation des textiles et des chaussures usagés dans le pays d’origine avant la mise en balles et dans les magasins de gros et de détail, y compris les zones environnantes chaque jour », a déclaré Bernard Njirainie, le directeur général du KEBS dans un communiqué rendu public ce dimanche 16 août.
Selon les dernières mises à jour de l’OMS, le pays compte 30 120 cas confirmés de Covid-19, dont 16 656 guérisons et 474 décès.
Un commentaire
Il faut interdire ce commerce en Afrique, il détruire les industries vestimentaires africaines. La concurrence est déloyale, car les prix sont imbattables.