Un article récemment publié sur le site de Financial Afrik formule des critiques sur les travaux effectués par la CIMA, avec l’appui technique de FINACTU et sur financement de l’AFD, pour le renforcement, la modernisation et le développement du secteur des assurances.
L’article s’appuie sur une compréhension partielle d’un sujet complexe et aboutit à des conclusions erronées. Les équipes de FINACTU sont donc heureuses de pouvoir offrir aux lecteurs de Financial Afrik les informations et correctifs suivants:
- Rappelons de façon générale que les objectifs principaux du contrôle des assureurs par la CIMA sont (i) de garantir la protection des intérêts des assurés et bénéficiaires de contrats, (ii) de promouvoir le maintien d’un marché des assurances équitable, sûr, stable et (iii) de contribuer ainsi à la stabilité financière des économies membres. La CIMA ne s’inscrit résolument que dans cette dynamique, et en aucune façon dans une volonté de fermer telle ou telle catégorie d’acteurs, comme cela est dit dans le titre de l’article ;
- L’objectif de la réforme sur la provision de gestion est de mettre en place un provisionnement prudent, fiable et suffisant, permettant aux compagnies d’assurance d’assumer le règlement intégral de leurs engagements dans le meilleur intérêt des assurés, des souscripteurs et bénéficiaires de contrats ;
- La CIMA s’est conformée aux meilleures pratiques en matière de règlementation en associant, en amont de la mise en place de la réglementation sur la provision de gestion, les acteurs du secteur de l’assurance vie, et en commanditant par la suite une étude visant à évaluer les effets de cette réforme. Cette étude est en cours de réalisation avec l’appui des équipes de FINACTU en parfaite harmonie avec celles de la CIMA ;
- Contrairement aux affirmations de l’article, le Template mis en place dans le cadre de cette étude prend en compte l’ensemble des dispositions du règlement 0002/CIMA/PCMA/PCE/2018, modifiant l’article 334-4 du code des assurances et notamment « les produits techniques » ;
- L’approche collaborative adoptée dans le cadre de cette étude a consisté après la conception et la validation du Template à l’envoyer aux entreprises d’assurance pour être renseigné. Tout Template renseigné génère des résultats qui font l’objet d’échanges (observations et commentaires) et de validation avec chaque entreprise d’assurance concernée ;
- Le recueil des données et les analyses étant toujours en cours de réalisation, les conclusions formulées par l’article, sans avoir pris connaissance des données collectées et de leurs modalités de traitement, sont hâtives. Par conséquent, l’évocation de « résultats [qui] présentent des montants énormes, pouvant s’élever à 25%, voire à plus de 100%, du chiffre d’affaires annuel » est sans fondement.
Les observations formulées dans l’article, sans une parfaite compréhension de cette problématique complexe, de la démarche de travail de FINACTU et sans avoir à disposition l’ensemble des données collectées, alors même que l’étude n’a livré aucune conclusion, ne peuvent être que sources d’erreurs. L’attention de vos lecteurs devrait donc être attirée sur les limites intrinsèques des informations communiquées dans l’article de M. MANIABLE.
FINACTU, leader incontesté du conseil en assurance sur le continent africain, rassure les entreprises d’assurance, toutes les parties prenantes et vos lecteurs que tout est mis en œuvre pour aboutir à des recommandations raisonnables.
Il appartiendra aux instances de la CIMA de prendre les meilleures décisions pour le marché des assurances, à la suite d’une consultation de toutes les parties prenantes.