Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission pour la région du Sahel ont approuvé, le 25 février 2019 à Niamey, un plan d’investissement climatique de 400 milliards USD sur la période 2020 à 2025destiné à faire face au réchauffement climatique.
« La région du Sahel est soumise à une très forte variabilité climatique. La situation du Sahel montre combien le changement climatique a un impact sur la disponibilité des ressources », a déclaré Mahamadou Issoufou, président nigérien.
Ce plan qui fera l’objet de financement traduit, indique-t-on, les engagements pris par les pays membre dans le cadre de l’Accord de Paris sur le réchauffement climatique. «A travers l’Accord de Paris, les pays développés à l’origine du réchauffement du climat se sont engagés à mettre à la disposition de l’ensemble des Etats parties les ressources financières nécessaires pour mener ces différentes actions en vue d’arriver à l’objectif global de limiter le réchauffement de la planète», a indiqué le ministre nigérien de l’Environnement, Almoustapha Garba.
Et à François de Rugy, le ministre d’Etat français de la Transition écologique de décliner les différents objectifs de cette initiative des chefs d’Etat de la région : « améliorer la capacité à produire de l’alimentation, à reconquérir des sols qui sont aujourd’hui dégradés grâce à des techniques traditionnelles qui sont ancrées dans les cultures locales, mais qui sont modernisées grâce à la recherche agronomique bien sûr ».