Ecobank Côte d’Ivoire passe un nouveau cap dans son développement avec l’on entrée a la BRVM, une conséquence de l’OPV lancée le 27 septembre dernier et qui a vu la banque céder 2,25 millions d’actions en moins de 24 heures. L’opération, sursouscrite à 240%, était le prémice de l’engouement du marché pour l’établissement bancaire.
Et le fait ne sera pas démenti avec une hausse de 7,5% du titre ECOC lors de la toute première cotation en cette matinée du 12 décembre. Présentée
comme une « valeur sûre et fiable » par Charles Daboiko, le directeur général, Ecobank Côte d’Ivoire, la pépite du groupe bancaire panafricain, a largement de quoi faire pavoiser.
comme une « valeur sûre et fiable » par Charles Daboiko, le directeur général, Ecobank Côte d’Ivoire, la pépite du groupe bancaire panafricain, a largement de quoi faire pavoiser.
Auréolé d’un A+ à long terme avec perspective positive de l’agence de notation Bloomfield Investment, l’établissement peut se vanter d’avoir engrangé à la fin 2016 un bénéfice net de 21,9 milliards FCFA, soit 33,3 millions d’euros, et 2017 s’annonce encore plus prometteur. A fin septembre, le PNB s’est accru de 9% et le résultat net a bondi de 14% (sur un an) à 16,67 milliards FCFA, soit 24,4 millions d’euros, ouvrant la voie à une bonne performance cette fin d’année.
Cette « étape clé dans la transformation » de Ecobank Côte d’Ivoire répond certes à une volonté d’élargir la base de son actionnariat, mais va également aider la banque à « une plus grande de conformité (…) avec le nouveau dispositif prudentiel, notamment les standards Bâle 2 et 3, dont la mise en application est prévue des 2018 », a expliqué Charles Daboiko.
Avec cette 45ème admission à la BRVM, la 5ème en deux ans, la place boursière régionale conforte son statut de 6ème place financière africaine. « On l’a rêvé, on y a cru, on y est arrivé. La BRVM peut aussi désormais se targuer d’aligner trois séries de 15 titres à sa cote», s’est félicité Edoh Kossi Amenounve, le directeur général.
De bonnes perspectives pour la BRVM
Sur la baisse des performances du marché, il a ajouté que « la BRVM continue de rester en tête de peloton des bourses africaines malgré la forte baisse de ses autres indicateurs, notamment ses indices et sa capitalisation au cours de l’année 2017 ». Une situation expliquée « essentiellement par la prise de bénéfices par les investisseurs » qui devrait se redresser avec les bonnes perspectives économiques de la zone UEMOA (7% de croissance attendue) et par le fait que « les résultats au 30 juin de la plupart des sociétés cotées sont au-dessus des prévisions ».
Avec 220 milliards FCFA, soit 335,4 millions d’euros, de capitalisation boursière à son introduction en bourse, Ecobank la Côte d’Ivoire devient la 6ème capitalisation du marché et la 12ème banque admise à la BRVM . « (…) si les banques viennent si nombreuses c’est qu’elles ont forcément un intérêt à y aller : le banquier va là où il y a de l’argent à gagner. Alors il ne faut pas hésiter à le suivre » a lancé M. Amenounve à l’endroit des autres entreprises de la région.