La décision de l’Etat angolais d’autoriser une quatrième licence de télécommunications serait dangereuse pour les opérateurs exerçant sur le marché. C’est l’avis de l’ex patronne de Sonangol, Isabel dos Santos, qui redoute une consolidation du marché.
« Quatre licences sur un marché de 24 millions de personnes est un scénario non durable. Cela conduira probablement à des fusions à la fin d’une période de cinq ou six ans », a-t-elle déclaré.
Pour rappel, c’est début décembre que l’Angola a annoncé sa décision de lancer un appel d’offres pour la nouvelle licence et de vendre sa participation minoritaire dans l’opérateur public Angola Telecom. Une décision qui intervient alors que le président Joao Lourenco a entamé un «nettoyage» de l’environnement des affaires dont il a hérité de son prédécesseur, José Eduardo dos Santos.
La fille de l’ancien président José Eduardo détient une participation de 25% dans Unitel qui se partage le marché angolais avec Angola Telecom et la compagnie mobile Movicel Telecomunicacoes Lda.
Le marché angolais peine à attirer les investissements étrangers pour tenter de surmonter une crise économique liée à la chute des prix du pétrole.