« L’image de l’Afrique est exagérée par rapport à la dure réalité »
De nationalité bissau guinéenne, Carlos Lopes est le secrétaire général de la Commission des Nations Unies pour l’Afrique. Pour cet économiste, panafricaniste engagé, l’industrialisation de l’Afrique passe par la mobilisation des ressources domestiques.
«Nous avons, en Afrique, des banques qui ont beaucoup de capitaux, des banques qui ne veulent pas prêter ou qui veulent se limiter à des transactions faciles. Actuellement, il y a à peu près 80 milliards de dollars sous utilisés ou dormant dans les banques commerciales africaines« . C’est dire du potentiel de financement de l’industrialisation par la mobilisation de ressources domestiques. D’autre part, poursuit M. Lopès, « L’Afrique attire de plus en plus de capitaux étrangers, mais son image pâtit encore d’une perception des risques, des conflits et de la corruption souvent exagérés. L’image finale est exagérée par rapport à la dure réalité« .
Lire l’intégralité de l’interview dans Financial Afrik numéro 6 à paraître le 15 avril 2014