« Il est temps qu’on arrête de nous traiter comme des sujets et qu’on nous dise qui peut venir et qui ne doit pas venir. »
Jacob Zuma, président de l’Afrique du Sud, première économie du continent, a décidé de ne pas venir. Cette indignation marque-t-il un désir sincère d’émancipation ou la délicatesse de l’actualité du président qui se présente à des élections risquées en mai prochain. Les révélations sur le financement des travaux de rénovation de sa résidence secondaire ne sont pas pour redorer le blason du Zuma. De là à mordre sur le pain favori de Sékou Touré?
« Ce que l’Europe peut et doit faire c’est de continuer à nous soutenir en particulier dans les infrastructures et la formation ».
Armando Guebuza, président du Mozambique. Un pays qui a raté une belle occasion de faire de l’argent en perdant le contrôle de son champ gazier,objet de transactions en milliards de dollars. (voir ce que nous avons écrit à propos de ce champ gazier).
“On ne peut pas parler de dévelopement sans parler de sécurité. Parce que c’est le socle sur lequel doit reposer tout. »
Mohamed Abdel Aziz, président de la Mauritanie et président en exercice de l’Union Africaine. Partisan de l’Etat fort, le Général mauritanien a fini par rallier les plus sceptiques quand le Mali a été ébranlé par 200 illuminés.
“Je suis persuadé que l’Afrique a les moyens de faire travailler sa jeunesse en Afrique – et pas forcément de la voir dans les fonds de la Méditerranée »
Le Président Denis Sassou Nguesso du Congo.
« Entre 2000 et 2012, il y a eu 120 élections en Afrique et 40 d’entre elles ont donné lieu à un changement de parti au pouvoir. »
Mo Ibrahim, concepteur du prix du même nom. Cette arithmétique politique débouchera-t-elle sur l’attribution d’un prochain lauréat ?
« Ce n’est pas une question d’accepter la corruption. Tout comme les médecins disent qu’il est difficile de trouver quelqu’un totalement en bonne santé ».
Goodluck Jonathan, président du Nigeria. Champion de la langue de bois?
“Lorsqu’il y a un acharnement sur les seuls Africains accusés, il y a problème. Cela donne l’impression d’une justicce à deux vitesses. Il n’est pas normal que la CPI ne priviligie que les présidents africains. »
Le président Macky Sall du Sénégal. Tant pis pour les victimes.
« Le meilleur capital est et restera le capital humain. L’Homme est au cœur et à la finalité du processus de développement.. »
Le président IKB du Mali. Difficile qu’une telle déclaration ne fasse pas l’unanimité.
« Mettre fin à la guerre en RCA est un impératif et catégorique. Il en va de la stabilité de tous les pays voisins, de toute la sous-région, de la paix en Afrique».
Paul Biya du Cameroun