Le Président du Groupe Corral Holding AB et du Conseil d’Administration de la SAMIR, Sheikh Mohammed Hussein AL-AMOUDI n’a pas encore souscrit à l’augmentation du capital de 1,7 milliards de dirhams de la raffinerie marocaine. L’opération devait avoir lieu suite au feu vert de l’assemblée générale de mai 2012.
Tout se passe comme si la Samir, en position de leader, avec la fourniture de 57% des besoins du Maroc en 2012, n’intéresse plus le milliardaire saoudien de père Yemenite et de mère éthiopienne.
En dépit de plusieurs engagements dont le dernier, solennel, avait eu lieu en juillet 2012 devant le ministre marocain de l’Economie et des Finances en présence de ses principaux créanciers, la deuxième fortune africaine (selon Forbes) tarde à apporter du cash. Une situation qui fragilise le raffineur marocain et provoque des surcoûts (charges financières) dans ses rapports vis-à-vis des banques marocaines. La BCP et Attijariwafaba Bank qui sont particulièrement exposées au risque « Samir » et à ses dettes (8 milliards de dollars) resteront-elles sans rien faire?
Pour rappel, la SAMIR dispose d’une capacité de raffinage de 150 000 tonnes par jour et d’une capacité de stockage de 2 millions de mètres cubes. La Samir est détenue à 67,27% par le Groupe Corral, filiale de MIDROC appartenant à Sheikh Mohammed Hussein AL AMOUDI.