Comme annoncé, à l’initiative du Groupe Interprofessionnel Automobiles, Matériels et Équipementiers (GIPAME) et sous la houlette du Ministère des Transports, la Côte d’Ivoire vit en ce moment au rythme du premier Salon de l’Automobile d’Abidjan ( SAA) . Par conséquent depuis le 12 décembre , le parc des expositions situé à quelques encablures de l’aéroport Félix Houphouet-Boigny dans la commune de Port-Bouet est devenu un vaste parc-auto.
Le parc automobile dans les pays africains et singulièrement en Côte d’Ivoire est dominé à 90% par les véhicules importés d’occasion avec un âge moyen variant entre 15 et 25 ans. Cette vétusté alliée à l’indicipline des chauffeurs serait l’une des premières causes de mortalité sur les routes. Par pallier à celà, à l’initiative du Groupe Interprofessionnel Automobiles, Matériels et Équipementiers (GIPAME) et avec la collaboration du ministère ivoirien des Transports, la première édition du Salon de l’Automobile d’Abidjan s’est ouverte jeudi 12 décembre 2019 et jusqu’au 16 décembre.
Pour Beydoun Abdul Hussein, Président de Yeshi Group et du GIPAME, une organisation qui regroupe 22 concessionnaires et équipementiers représentant les principaux importateurs de véhicules neufs, de motos et de matériels en Côte d’Ivoire, ce Salon, le premier du genre en Afrique de l’Ouest, a pour objectifsde lutter contre le taux élévé de véhicules d’occasions en informant le citoyen lambda des différents mécanismes et moyen existants pour l’achat de voitures à crédit ou de façon direct chez un concessionnaire. Et c’est à juste titre qu’à l’ouverture de ce salon, le ministre des Transports, Amadou Koné, s’est rejouit que la Côte d’Ivoire, pool économique de la sous-region, soit le premier pays en Afrique de l’Ouest à acceuillir et organiser ce » rendez-vous incontournable dans l’industrie automobile ».
Vu que selon le ministre, le SAA est une occasion unique de réunir en un même lieu et dans un temps limité, industriels et artisans de l’industrie automobile pour présenter leurs productions au grand public et aux professionnels.
L’autre objectif de cette plate-forme internationale étant le partage d’expertises, Amadou Koné a démandé aux experts qui pour la plupart »viennent de pays ayant amorcé ou réussi leur industrialisation », à faire partager leurs expériences en vue d’aider la Côte d’Ivoire à mieux orienter ses actions futures en faveur du développement de l’industrie de l’automobile. C’est d’ailleurs »pour prendre une option sûre pour le développement d’une industrie automobile en Côte d’Ivoire et par ricochet, au niveau de l’Afrique de l’Ouest » que le Gouvernement ivoirien a signé avec le Groupe Toyota Tsusho un accord pour la création d’une usine de montage de véhicules Toyota.
Mireille Patricia Abié