Par Valérie K.
La Banque mondiale, par l’intermédiaire de la Société financière internationale (SFI), a annoncé la semaine dernière qu’elle est en collaboration avec le gouvernement kenyan et les banquiers sur le développement du registre des garanties qui devrait être prêt d’ici à juin 2020.
«L’objectif du projet est d’accroître la portée du crédit pour les particuliers ainsi que pour les micros, petites et moyennes entreprises, en particulier les femmes entrepreneurs qui subissent les contrecoups de la pratique traditionnelle en matière de prêts qui privilégie les actifs physiques par rapport aux actifs mobiliers », a expliqué la filiale de la banque mondiale dédiée au secteur privé.
Ce registre électronique permettra, en effet, aux clients d’utiliser des biens domestiques, du bétail et du matériel de bureau en garantie de prêts commerciaux et vise à renforcer l’accès au crédit. L’IFC devra débourser 240 000 dollars (24,57 millions de shillings) pour sensibiliser les clients, les banques et les autres parties prenantes à l’adoption rapide du registre électronique.
En rappel, le Kenya avait adopté en 2017, une loi sur les sûretés mobilières dans le but d’aider les agents ne disposant pas de garanties et à accéder aux prêts bancaires. Mais l’absence d’un registre électronique centralisé pour les actifs mobiles que les institutions financières utiliseraient pour vérifier la sécurité offerte a retardé son application.