Le recouvrement des recettes s’est amélioré durant le premier semestre de 2018, mais a quelque peu fléchi au troisième trimestre, a indiqué le Fonds monétaire international (FMI) dans un communiqué publié le 31 octobre.
Selon Ivohasina Razafimahefa, le chef d’une équipe de l’institution ayant séjourné à Lomé, cette baisse est principalement conséquente à une régression du trafic portuaire (aucun chiffre n’est avancé par le FMI, Ndlr). La situation sociopolitique quelque peu délicate qu’a connue le pays au deuxième trimestre 2017 n’a pas favorisé une bonne poursuite des affaires au Port de Lomé, a-t-il soutenu.
Au premier semestre 2018, l’analyse des déterminants de la politique budgétaire du pays révèle que les recettes publiques, dons et emprunts compris, se situent à 423,3 milliards de F CFA, soit un taux de réalisation d’environ 32,3% par rapport à la prévision annuelle (1 308 milliards).
Présentant en mai le projet de loi rectifiant le budget 2018, le ministre des finances, Sani Yaya, avait jugé la baisse (1%) de ses prévisions par l’évolution de la conjoncture socio-économique et financière, caractérisée par la crise sociopolitique émaillée de violences qui a affecté négativement depuis le second semestre 2017, l’activité économique, réduisant de ce fait le niveau de mobilisation des recettes fiscales et douanières.