Le ministre ivoirien en charge de l’Artisanat, Souleymane Diarrassouba, a lancé le 28 mai dernier les préparatifs de la 3ème édition du MIVA, le marché ivoirien de l’artisanat, prévu du 28 septembre au 7 octobre prochain à Abidjan. Une rencontre qui va réunir environ 1 000 exposants du monde entier.
En trois éditions, le MIVA va franchir un nouveau cap cette année pour se positionner comme l’une des principales plateformes africaine de promotion de « l’expression culturelle, de créativité et de savoir-faire des acteurs et professionnels » de l’artisanat africain. De 650 exposants venus de 21 pays lors de la dernière édition de 2016, cette année, ce sont 1 000 exposants de 40 pays qui devront prendre part à cette nouvelle grande biennale de l’art africain.
Ce marché, à l’initiative du gouvernement ivoirien via le ministère en charge de l’Artisanat, va offrir un cadre d’exposition et de valorisation d’un secteur resté à la traîne dans le paysage économique de nombreux pays africains, en Côte d’Ivoire en particulier, alors qu’il s’avère être un secteur porteur. Dans de certains pays africains, l’artisanat représente en effet « environ 12% du PIB » tout en étant un bassin d’emplois inestimable, a expliqué Souleymane Diarrassouba.
Le MIVA se veut donc une occasion de promotion qui vise à donner une plus grande visibilité nationale et internationale aux artisans ivoiriens et africains. Et c’est dans cette optique que le Maroc, pays qui a su donner une certaine renommée de son artisanat, sera pour la deuxième fois le pays invité d’honneur du salon.
Durant une dizaine des jours, des exposition-vente, des conférences, des panels, des rencontres professionnels vont meubler le salon autour du thème « Artisanat : enjeux et perspectives pour l’autonomisation des femmes en Afrique », ce, en présence de 3 000 professionnels et plus de 100 000 visiteurs selon les organisateurs.
A noter que la 3ème édition du MIVA, qui va déménager sur 20 000 m² au parc d’exposition d’Abidjan près de l’aéroport, va également abriter le « Salon de l’économie sociale et solidaire » du CIDC, le centre islamique pour le développement du commerce.
Un commentaire
L’Artisanat c’est bien, mais comment un petit artisan au fin fond de la brousse peut t’il accéder au marché mondial ?
La réponse : NEOAFRICA qui opère à partir de Lomé au Togo, l’éthique et le commerce équitable sont nativement un engagement fort. Des le départ nous avons privilégié les circuits courts en nous adressant aux artisans Africains et non à des revendeurs, nous sommes les seuls à avoir monté un réseau d’animateurs qui sillonnent les différents pays d’Afrique pour recruter, former, sensibiliser les artisans aux commerce équitable Déjà présent en Cote d’Ivoire au Ghana et au Bénin Nous cherchons actuellement des animateurs au Burkina, au Mali et en Guinée. Nous avons établit une charte sur laquelle neoafrica.fr et ses artisans s’engagent. Pour nos artisans Africains le commerce équitable est une alternative au commerce mondial dominant. Nous leur offrons sur notre marketplace aux standards internationaux, une boutique qui leur permet très facilement de vendre à partir de l’Afrique au reste du monde !Il nous semble que nous travaillons dans le même sens que vous pour l’Afrique, vous trouverez sur notre site et dans notre blog la confirmation du sérieux et de la qualité de nos engagements.
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