Par Ndeye Magatte kébé
Des représentants des Pays les Moins Avancés de l’Afrique ont fait le lien, mardi 28 février à Dakar, entre le développement durable dans les pays les plus pauvres de l’Afrique et l’internet à haut débit.
Selon Gyan Chandra Acharya, secrétaire général adjoint des Nations Unies, les technologies de l’information et de la communication sont essentielles pour permettre aux individus et aux entreprises de participer à l’économie du savoir.
Pour atteindre la sécurité alimentaire, éradiquer la pauvreté, empêcher les pertes causées par les désastres, donner aux femmes et aux filles les moyens de se prendre en charge, et même pour une croissance économique durable et inclusive, l’accès au haut débit est une question transversale qui est indispensable pour atteindre les objectifs de développement durable dans les pays les moins avancés“, a-t-il expliqué.
Des positions partagées par Birima Mangara, ministre sénégalais chargé du Budget. « La transformation numérique est la chance que les pays africains, en général, et les PMA africains, en particulier, doivent saisir pleinement ».
Le représentant du gouvernement du Sénégal estime qu’« il n’y a aucun autre groupe de pays qui bénéficierait plus de l’usage des TIC que les pays les moins avancés du monde. Plusieurs de ces pays ont œuvré afin de bénéficier des avantages d’un taux accru d’utilisation des technologies ».
Les représentants des pays les moins avancés de l’Afrique, en conclave au Sénégal jusqu’au 1er mars 2017, examinent d’une manière générale l’accélération de la mise en œuvre du programme d’action d’Istanbul (PAI) dans les pays africains les moins avancés.
Adopté en mai 2011, ce protocole s’articule autour de huit secteurs prioritaires, assortis d’engagements pris par les pays les moins avancés et leur partenaires au développement au niveau de chaque secteur.
L’objectif de ce programme étant de surmonter les problèmes structurels qui se posent aux pays les moins avancées.