Ce n’est sans doute pas aussi significatif que lorsque le moteur diesel remplaça la machine à vapeur mais c’est une révolution. Le vendredi 24 juillet, le Nasdaq, bourse américaine des valeurs électroniques, allait enregistrer un bond de 20% de l’action Amazon, super-marché virtuel qui fait le bonheur de ses actionnaires par ses performances solides.
En quelques heures, la capitalisation boursière d’Amazon allait dépasser celle de Wal-Mart à 573, 05 dollars lsignant une progression de 55% depuis le début de l’année. Qui l’aurait parié il y a un an ? En douze mois, la firme est passé d’un déficit de 126 millions de dollars à un bénéfice de 92 millions de dollars.
Amazon compte une capitalisation boursière de 263 milliards de dollars contre 233 milliards pour son rival.
L’enthousiasme des acheteurs s’expliquait par les perspectives attachées à Amazon qui dispose de plus de possibilités d’expansion que son rival représentant d’un monde ancien. Il faut dire que trois jours auparavant, soit le mardi, Facebook venait de dépasser Général Electric, groupe qui connut son essor avec l’industrialisation de l’Amérique et le pari, fou à l’époque, du courant alternatif sur le continu.