Avec le film «Timbuktu» trame de vie quotidienne dans une ville malienne occupée par des groupuscules terroristes, et réceptacle de toutes les manifestations renvoyant à la quintessence de la bêtise humaine et l’acte criminel gratuit, le cinéaste mauritanien Abderahmane Sissasko, a récolté sept (7) distinctions lors de la 40é cérémonie des Césars du cinéma organisée à Paris le vendredi 20 février dernier.
C’est la première fois que ce prix français est décerné à un réalisateur africain.
Un triomphe « qui honore la Mauritanie, l’Afrique et le monde arabe » selon une déclaration du gouvernement rendue publique dimanche.
Actuellement conseiller du président Mohamed Ould Abdel Aziz, cet homme est un condensé de la culture mauritano malienne et un symbole de l’intégration.
Saluant le succès du film « Timbuktu : le chagrin des oiseaux » le ministère de la culture et de l’artisanat, félicite chaleureusement le cinéaste « qui a démontré les capacités et le savoir créatif de son peuple » relève la déclaration gouvernementale.
Sont également confondus dans ces félicitations « tous les acteurs et techniciens du film, les populations de Oualata (localité de l’Est de la Mauritanie qui a abrité le tournage) et l’ensemble du peuple mauritanien, pour cet exploit qui prouve le génie exceptionnel et la trajectoire inédite de notre compatriote, la pertinence de son analyse, son sens élevé de la tolérance, et du rapprochement entre les peuples, les cultures et les nations ».
Le ministère de la culture et de l’artisanat salue également le soutien personnel du président Mohamed Ould Abdel Aziz et du gouvernement, à la réalisation de cette œuvre, qui avait été diffusée en avant première au Centre International des Conférences de Nouakchott (CICN-Palais des Congrès) en présence du chef de l’Etat mauritanien début 2014.
Amadou Seck