Standard & Poor’s confirme ce jour des les notes à long terme “B+” et à court terme “B” du Sénégal. La perspective attachée à cette note est « stable ».
Cette appréciation qui prend en compte les facteurs négatifs ( faible revenu par tête d’habitant estimé à 1 100 dollars après une croissance moyenne de seulement 1,5% entre 2004 et 2014) et positifs (ambitieux programme de réformes, stabilité des institutions) reste inchangé par rapport à la dernière évaluation datant de décembre 2013. S&P prend également en compte le faible taux de corruption ( le pays est classé 77e sur 177 économies selon l’indice Transparency International) tout en déplorant un environnement des affaires difficiles. Classé 178e sur 189 pays dans le dernier classement Doing Business de la Banque Mondiale, la deuxième économie de l’UEMOA a des marges de progression à réaliser. Sur la décennie 2004-2014, le PIB réel s’est accru de 3,8% en moyenne par an, ce qui, estime S&P, est faible par rapport à la moyenne des pays à faible revenu. Le PIB réel s’est accru de seulement 3,5% en 2013.
Du reste, S&P qui considère avec intérêt le Plan Sénégal Émergent,espère une augmentation de la capacité électrique du pays et une diminution du coût du kilowatt rendue possible par l’augmentation de la part du charbon dans le mixte énergétique du Sénégal. Quant au déficit du compte courant, aux alentours de 10% du PIB, il doit être compensé par l’endettement et les flux des IDE.
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