L’agence Standard and Poor’s a réaffirmé la note B/B du Cameroun, en devises étrangères et en monnaie locale pour le long et le court terme. La perspective reste stable. La note offre une pondération entre d’une part la faiblesse -des institutions, le faible revenu par habitant, une succession de Paul Biya toujours indécise et, d’autre part, des ratios macroéconomiques équilibrés et un faible niveau d’endettement. Au pouvoir depuis 1984, l’actuel président du Cameroun, Paul Biya, a réussi le pari de la stabilité et de la paix. Parmi les facteurs positifs qui consolident cette note, l’appartenance du Cameroun à la zone CFA qui lui permet de réduire la volatilité du risque de change. Le déficit budgétaire du pays, qui a atteint 3,9% en 2013 ne diminuera pas en 2014 (4%). La forte dépendance du pays au pétrole est perçue comme une menace compte tenu de la tendance baissière des cours. La locomotive de l’Afrique centrale dispose d’une marge d’intervention (endettement de 19% du PIB) sur le marché international. Le PIB réel doit croître autour de 3% entre 2014 et 2017 souligne l’agence S&P.
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