Le 12 août 2013, des mandats d’arrêts internationaux sont émis contre neuf personnes impliquées dans le scandale de Sonatrach II dont Chakib Khelil, sa femme, ses deux enfants ainsi que Farid Bedjaoui. Petite curiosité, l’avis de recherche n’a jamais été mis en ligne par Interpol.
Youcef MAALLEMI –Alger
Farid Bedjaoui a été cité à plusieurs reprises dans la presse italienne comme étant le principal intermédiaire dans le scandale de corruption Sonatrach II. L’homme aux trois nationalités, algérienne, française et canadienne sera recherché à travers les polices de 190 pays membres de cette organisation internationale de police. Il est soupçonné d’avoir touché des pots-de-vin de la société italienne Saipem en échange de contrats juteux dans les hydrocarbures en Algérie. Les juges italiens sont à ses trousses depuis l’éclatement de l’affaire en Italie, en février 2013. Ils ont réussi à découvrir et geler certains de ses avoirs, notamment au Liban.
Clé de voûte de cette affaire : l’arrestation de cet Algérien à la triple nationalité.
L’affaire, en effet, porte sur une commission de 198 millions d’euros qui aurait été versée à Chakib Khelil (ancien ministre de l’Energie) et son entourage, par le biais de plusieurs sociétés off-shore détenues par son homme de main présumé, Farid Bedjaoui. Cette commission a été versée en contrepartie de huit grands contrats pétroliers d’une valeur de 11 milliards d’euros attribués frauduleusement à Saipem. Farid Bedjaoui a joué le rôle d’intermédiaire.
Cet homme considéré comme un élément fondamental dans cette affaire, et dont l’arrestation devrait faciliter la tâche aux parquets Algérien et Italien pour établir les accusations de cette fameuse affaire de Sonatrach I et II. Vu d’Alger, les choses sont claires: faire tomber ce suspect accusé d’association de malfaiteurs, de blanchiment d’argent, c’est démanteler l’ensemble du réseau, notamment les têtes de file que l’ex-PDG de Saipem n’a pas encore livré. Rappelons. L’enquête ouverte par le parquet de Milan (Italie) sur les conditions d’obtention par Saipem de contrats d’un montant de 8 milliards de dollars entre 2007 et 2009 avec Sonatrach, a été à l’origine de cet avis de recherche international.
Un commentaire
personne ne peut rien contre chakib khalil,farid bedjaoui et les 40 voleurs,pour la bonne raison qu’ils sont protégés par un systeme indéverrouillable,la preuve en est avec khalifa; que de la poudre aux yeux!!!les algériens n’ont plus qu’ a attendre la justice divine