Les deux compagnies, l’algérienne Sonatrach et l’américaine Anadarko, n’arrivent pas à s’entendre sur la gestion du niveau de production. Face à l’activité intensive de la firme américaine, Sonatrach prévoit 85 000 barils/jours, tandis que son partenaire prévit quant à lui 127 000 barils/jour.
Par Youcef Maallemi, Alger
Les tentatives du groupe américain d’augmenter la production du brut du gisement EL Merk, dans le bassin de Berkine à Illizi qu’il développe depuis 2013 avec son partenaire algérien Sonatrach se heurtent à un refus catégorique des dirigeants du secteur des hydrocarbures, motivé par des impératifs de gestion raisonnée des réserves pétrolières de l’Algérie inscrites dans une stratégie de préservation des réservoirs.
Le conflit entre Sonatrach et la firme américaine ne date pas d’aujourd’hui, puisque en mars 2012, un arbitrage international demandait à la première de verser 4,5 milliards de dollars à la seconde.