Le leader de l’emballage en Afrique francophone, dont le siège se situe à Abidjan, reste noté A par WARA. La perspective demeure stable.
West Africa Rating Agency (WARA) a publié, le 26 septembre 2017, la cinquième notation de Filtisac SA. Sur l’échelle régionale de WARA, la notation de long terme de Filtisac reste à « A », en grade d’investissement, et sa notation de court terme reste « w-3 ». Filtisac est le leader de l’emballage en Afrique francophone. La perspective attachée à ces notations demeure stable.
Simultanément, sur son échelle internationale, WARA affirme la notation de Filtisac à iBB-/Stable/iw-5.
La notation reflète d’abord la position de leader de Filtisac sur le marché de l’emballage en Afrique francophone malgré une concurrence de plus en plus accrue. Un des fleurons de l’industrie manufacturière ivoirienne, Filtisac continue d’être l’acteur incontournable dans la région en matière de sacs et d’emballages rigides. La gouvernance est saine, et les choix stratégiques très clairs, assis sur une différenciation par la qualité. L’assistance permanente de son actionnaire de référence, IPS West Africa, et l’expertise de son équipe dirigeante constituent des atouts majeurs. La demande pour les produits d’emballage devrait continuer de croître dans la région. L’Afrique de l’Ouest est une région essentiellement agricole, qui aura encore longtemps besoin de sacs en jute et en fibres synthétiques, difficilement substituables.
Une amélioration de la notation de Filtisac est tributaire:
i) d’une amélioration de l’environnement macroéconomique dans la sous-région en général, et en Côte d’Ivoire en particulier, ainsi que du développement des filières agricoles en Afrique francophone;
ii) d’une amélioration de la trésorerie nette de l’entreprise, corollaire de la maitrise durable de son BFR;
iii) du maintien de sa compétitivité prix et hors-prix, malgré l’intensification de la concurrence.
Une détérioration de la notation de Filtisac serait la conséquence:
i) d’une nouvelle crise politique ou sanitaire impactant la Côte d’Ivoire ou la sous-région;
ii) d’une perte significative de parts de marché sur son marché domestique et/ou sous régional;
iii) de la hausse significative de ses charges, notamment relatives aux achats de matières premières, à même de consumer les bénéfices susceptibles de provenir de ses investissements technologiques;
ou iv) d’une demande pour les emballages rigides inférieure aux prévisions de moyen terme.