La Banque africaine de développement (BAD) veut imprimer de façon perpétuelle sa marque de premier acteur de développement des pays africains. En plus de son implication dans la réalisation du complexe solaire Noor Ouarzazate au Maroc, elle compte participer à la construction de projet électrique géant dénommé « Desert to Power » (D2P).
A l’instar du complexe solaire du royaume chérifien qui s’étend sur 3000 hectares dans le désert marocain avec une capacité de 580 mégawatts, « Desert to Power » (D2P) va produire près de 10 gigawatts d’énergie pour 250 millions de personnes d’ici à 2025, selon ses promoteurs. Il couvre le G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) et sept autres pays du continent africain (Sénégal, Djibouti, l’Érythrée, l’Éthiopie, le Nigeria, le Sénégal et le Soudan).
Outre la BAD, Desert to power bénéficie du soutien de plusieurs autres institutions dont le Fonds vert pour le climat (GCF), la Banque européenne d’investissement (BEI), l’Agence française de développement (AFD), l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), Power Africa (des États-Unis) et Africa50.