L’Egypte a signé un prêt conventionnel et islamique d’un montant total de 2 milliards de dollars afin de financer le budget de l’État et soutenir l’économie touchée par la crise sanitaire du COVID-19.
Selon le ministre des Finances Mohamed Maait, l’accord signé avec plusieurs banques internationales et régionales, entre dans le cadre d’un accord coordonné par deux banques émiriennes, Emirates NBD Capital ENBD.DU et First Abu Dhabi Bank FAB.AD, co-coordinateurs et chefs de file de l’accord.
Les deux entités avaient lancé une offre publique pour sélectionner un groupe de financeurs islamiques et conventionnels, affirmant que le taux de couverture des abonnements enregistrait 1,7 fois la valeur de l’offre, ce qui a poussé le ministère à augmenter le financement de 1,5 milliard de dollars à 2 milliards de dollars, ce qui reflète la confiance régionale et internationale dans l’économie égyptienne.
Avec le COVID-19, l’Égypte a porté son budget pour les exercices 2020/2021 à 2,2 mille milliard de livres égyptiennes (138 milliards de dollars), le plus important de son histoire.
La crise a infligé de lourdes pertes au budget de l’Égypte pour l’exercice 2019/2020 avec un déficit de 389,1 milliards de livres égyptiennes, soit environ 24 milliards de dollars à la fin mai.