Les avocats marocains qui se plaignent de l’arrêt quasi-total de leur activité durant plus de trois mois, soit la durée du confinement pour cause de covid-19 et de l’état d’urgence sanitaire, accusent un lourd préjudice économique. Du coup, le syndicat des avocats du Maroc (SAM) demande à l’Etat un report des vacances judiciaires de cet été et des facilités en matière d’imposition via des allègements ou des suppressions d’impôts selon les cas, lit-on dans l’édition de ce mercredi 1er juillet du quotidien arabophone Al Massae.
Les avocats exigent la suspension temporaire des cotisations sociales ainsi que le report des échéances bancaires et autres loyers jusqu’en septembre, sans pénalités de retard ni taxes. Quelque 218 personnes ont été contaminées le 2 juillet au Maroc. Depuis le début de l’épidémie au Royaume, 12 854 cas ont été enregistrés alors que le nombre de décès s’établit à 228 cas, précise le ministère de la Santé sur le portail «www.covidmaroc.ma». Par ailleurs, le nombre des cas exclus après des résultats négatifs s’élève à 692 783, selon la même source.