« Aujourd’hui, les États africains s’engagent sur la voie du développement socioéconomique et scientifique et technique et jouent un rôle important dans les affaires internationales. Dans le cadre de l’Union africaine, ainsi que de diverses structures régionales et sous-régionales du continent, des processus d’intégration mutuellement bénéfiques sont en train d’être mis en place ». C’est en ces termes que le président russe Vladimir Poutine s’est adressé aux futurs participants du premier Forum économique Russie-Afrique, prévu à Sotchi les 23 et 24 octobre 2019 en marge du Sommet Russie-Afrique.
Vladimir Poutine a précisé le caractère amical des relations russo-africaines, qui se sont nettement intensifiées ces dernières années, tant au niveau bilatéral que sous divers formats multilatéraux.
Le président russe a par ailleurs souligné l’importance de développer la coopération entre pays et l’expérience positive acquise dans le développement de projets communs: «Les relations russo-africaines, traditionnellement amicales et proches des partenaires, se sont intensifiées de manière significative ces dernières années… Des tendances positives ont été observées dans les chiffres d’affaires et les flux d’investissement, et des projets communs sont en cours de développement dans les industries extractives, l’agriculture, les soins de santé et l’éducation ».
« Les entreprises russes sont prêtes à offrir à nos partenaires africains leurs développements scientifiques et technologiques et leur expérience en matière de modernisation des infrastructures énergétiques, de transport et de communication » s’est-il exprimé.
Aussi, Poutine s’attend à ce que le forum à venir offre aux relations russo-africaines de nouvelles orientations et formes de coopération, ainsi que des initiatives communes prometteuses qui serviront au développement des économies respectives.
Un commentaire
Quel est l’intérêt d’aller à ce forum? Poutine se contredit ; alors qu’il souligne l’importance de développer la coopération entre pays, c’est tout un continent qu’il invite. Les africains devraient réfléchir au type de coopération qu’il leur faut au lieu de squatter ces fora ou chaque pays « importants » veut tirer d’elle ce dont il a besoin. Au demeurant, si un pays veut rencontrer tout un continent, ne semble-t-il pas plus logique et plus commode que cela se passe sur ledit continent?