LE PANEL STRATÉGIQUE
«MONNAIE, DISRUPTION ET INCLUSION FINANCIÈRE»
Alors qu’elle a adopté diverses stratégies nationales et régionales pour améliorer l’inclusion financière du plus grand nombre et qu’elle réfléchit à de nouvelles unions monétaires, l’Afrique doit faire face à la grande disruption née des révolutions technologiques et digitales de ces dernières. Le taux élevé de pénétration de la téléphonie mobile, le développement des crypto-monnaies, des social money et autres formes nouvelles de moyens de paiement, tout en posant de nouveaux défis aux régulateurs et aux sécuritaires (risque de blanchiment d’argent, financement du terrorisme et économie souterraine), ouvre de nouveaux horizons d’opportunités. Le panel d’Abidjan réunit opérateurs, régulateurs et financiers autour de ces grands enjeux.
Au programme
9h-9h15
Ouverture de la journée de la finance africaine et introduction du débat:
Guest speaker
9h: 15 – 10h:15
Panel 1:
Monnaie, disruption et inclusion financière
La CEDEAO s’achemine vers une monnaie unique. dans le même temps, les cryptomonnaies (Bitcoin, Libra) sont entrain d’émerger avec une interaction forte entre l’économie réelle et l’économie virtuelle, les comptes bancaires et les wallet, les opérateurs de téléphonie, les plateformes virtuelles (GAFA) et les banques. Les Banques Centrales qui ont pour fonction, entre autres, de réguler la quantité de monnaie en circulation et les taux de change, devront « disrupter » leurs missions pour maintenir une cohérence d’ensemble.
- Cryptomonnaies : potentiel en inclusion financière et enjeux de régulation
- Monnaies électronique et inclusion des PME
- Enjeux règlementaires des nouvelles monnaies en Banque et en Bourse
Questions réponses
10h15-11h15
Panel 2 :
coût de l’inclusion de l’Afrique dans la finance mondiale
En raison d’une perception du risque pays encore élevé, l’insertion de l’Afrique dans la supply chaine financière et logistique mondiale comporte un coût élevé. Les opérations d’import-export entre l’Afrique et le reste du monde sont alourdies par une série de coûts, ponctions et pratiques qui renchérissent le coût de la vie sur le continent. Il en est de même des coûts de mobilisation de capitaux longs sur le marché financier international.
- Emprunt à l’international : comment baisser les coûts
- Réalités et perceptions du risque pays Afrique, Par Stanislas ZEZE, Président du Conseil d’Administration et Directeur Général de Bloomfield-Investment
- Couverture du risque pays, coût et inégalités , par Ali Benhamed, banquier
Questions réponses
Pause-café et networking: 11h15- 11h 30
11h30-12h30
Panel 3: Banque, Mésofinance, microcredit et inclusion financière
A l’instar de l’Asie et du Bangladesh en particulier, l’Afrique trouve une alternative dans la mésofinance et la microfinance pour faciliter l’accès aux services financiers de base. Ce panel revisite les modèles, les succès et les contraintes inhérentes au Maghreb et à l’Afrique subsaharienne.
Questions réponses
12h30- 13h30
Panel 4:
Bourse, financement des PME et inclusion financière
Au delà de son rôle de lieu de confrontation organisée de l’offre et de la demande, la Bourse c’est aussi un puissant outil de valorisation de l’épargne et de l’investissement. Comment faire en sorte que la Bourse en ligne, les Cryptomonnaies et la possibilité pour les ménages d’accéder au Forex et autres marchés, puisse servir de levier pour le financement des PME et non d’évasion des capitaux et des devises?
Questions réponses
déjeuner : 13h30 -15h00
Panel 5:
Fintech, monétique ,Mobile banking, facteurs d’inclusion
Les banques, les assurances et les services financiers en général doivent se réinventer grâce aux Fintech au risque de se faire supplanter par ces nouveaux acteurs.
Questions réponses
Closing remarks
Synthèse de la journée financière
Lecture des perspectives 2020
Dîner Gala 19h30– 22 heures
Les 100 qui transforment l’Afrique
Remise des trophées de la finance africaine
Impossible de réserver les places.. Comment faire..
Quand la demande est forte et l’offre faible, la loi de Marché veut qu’on ne baisse pas les prix. Au contraire !
Les mois de Juillet, Août, Septembre, Octobre correspondent à une période de pointe ; c’est la haute saison sur les parcours Paris – Dakar – Paris, et Dakar – Paris – Dakar.
De bonne politique commerciale, Air France va assurément fermer tous les bas tarifs de tous ses vols pour ne les ouvrir, éventuellement, qu’aux derniers instants. Ainsi il y aura rush de la clientèle basse contribution vers Air Sénégal qui a largement ouvert ses vols et qu’il va remplir, rapidement, avec de très bas tarifs.
Quand il n’y aura plus de places à Air Sénégal, Air France fermera alors tous ses bas tarifs et n’offrira que des tarifs haute contribution. Un minimum de cinquante (50) % de taux de remplissage lui suffira à assurer une bonne enveloppe financière.
L’enveloppe financière récoltée, après chaque départ d’Air Sénégal, autrement dit la valeur moyenne du coupon de vol est l’indicateur de performance dont il faut tenir compte et qui sert de référence, par rapport aux données concurrentielles accessibles. Air France sait trop bien cela.
Air Sénégal a mis en courrier un A330neo tout neuf ; donc un produit de base non inférieur à qualitativement à celui d’Air France et à celui de ses concurrents indirectes. Les bénéfices créés, liés à l’exploitation de cet Airbus ne devraient pas être moindre que ceux produits par les autres types d’appareil qu’Air France exploite sur l’axe Dakar Paris. Si l’on n’y prend pas garde, Air Sénégal servira de compagnie “low cost” indirecte d’Air France (basse contribution dédiée à Air Sénégal, haute réservée à Air France).
Il ne sert à rien d’augmenter sa part de clientèle si les recettes commerciales engrangées ne couvrent pas les charges d’exploitation.
Il faudrait donc nécessairement à Air Sénégal des Analystes de vols très aguerris complices d’Analystes de prix autant professionnels. Le contrat d’objectifs de chaque rotation avion devant être réajusté à chaque instant au fur et à mesure qu’on se rapproche de la date de départ des vols.
Air Sénégal ne devrait pas baisser ses tarifs pendant cette haute saison, période de forte demande.
Elle devrait tout au moins aligner ses tarifs sur ceux d’Air France et veiller scrupuleusement sur les engagements des ventes et sur la qualité des chargements numériques de l’A330neo, afin de lui garantir une enveloppe financière au dessus des seuils critiques de rentabilité.
Voler à perte est synonyme de faillite à terme.
Meissa Ndiack Seck, Consultant expert en transport aérien, Formateur commercial certifié Amadeus Global Distribution System