Selon des estimations publiées lundi 25 mars par l’Agence américaine d’information en énergie (EIA), les réserves prouvées de l’Algérie en pétrole avoisineraient les 12,2 milliards de barils en début 2018.
En effet, ces réserves seraient situées entièrement dans des zones onshore, l’Algérie n’ayant pas encore entamé l’exploitation de son potentiel offshore, ce qui laisse suggérer que les réserves pétrolières du pays sont beaucoup plus importantes que les estimations susmentionnées, indique la source.
Le pays disposerait de ressources importantes de pétrole de schiste et de gaz naturel selon l’EIA qui annonce que peu de progrès ont été accomplis dans la mise en valeur de ce potentiel. Il pourra, selon l’agence américaine, augmenter la production des gisements en exploitation en particulier ceux d’Illizi, de Berkine ou de Hassi Messaoud-Dahar, qui contient à lui seul 71% des réserves pétrolières prouvées du pays.
Quant au gaz naturel, l’EIA soutient que l’exploitation des vastes ressources de schiste du pays se heurte à de nombreux obstacles, dont l’emplacement éloigné des gisements, le manque d’infrastructures comme les routes et les pipelines et la disponibilité de l’eau.
« Sans investissement supplémentaire en amont, le taux de déclin devrait augmenter, entraînant une baisse de la production », prévient-elle. Et de préciser que le pétrole produit en Algérie est un brut léger de haute qualité à teneur réduite en soufre.
En rappel, l’Algérie est classée parmi les plus importants producteurs de gaz et de pétrole en Afrique. Et son budget, à l’instar d’autres pays à forte ressources pétrolières, se repose considérablement sur les recettes générées par l’exportation des hydrocarbures.