Le président Joao Lourenço. Un autre Mr Propre confronté aux faits.
La campagne anti-corruption conduite actuellement au pas de charge par le gouvernement d’Angola risque de souffrir des effets collatéraux du scandale des dettes cachées du Mozambique connu sous le nom de « Tuna Bonds ». Si l’on croit au rapport de la firme d’intelligence EXX Africa, il y a de sérieux risques à ce que le gouvernement actuel d’Angola soit rattrappé par une crise du genre de celle qui a sécoué le Mozambique, affecté par une dette qui atteint 112% du PIB. Pour rappel, le 25 janvier 2019, le Parlement du Mozambique a demandé que l’ancien ministre des Finances du pays, Manuel Chang, soit placé en détention préventive dans l’attente de son extradition vers les États-Unis à la suite de sa récente arrestation dans l’Afrique du Sud, pays voisin.
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