Le gouvernement ivoirien a annoncé avoir adopté, le 9 janvier 2019, une communication relative aux propositions portant sur les principes de prise de participation publique dans les entreprises. 82 sociétés sont notamment concernées par une analyse dite spécifique qui devra « permettre de décider de la nature de la disposition à prendre par rapport à l’intérêt pour l’État de Côte d’Ivoire de sortir ou de réduire sa participation ».
« Dans le cadre de la mise en œuvre des politiques de maîtrise renforcée de la gestion budgétaire, le Conseil a décidé de réviser les modalités de prise de participation de l’Etat ainsi que les niveaux de participation de l’Etat dans le capital de certaines entreprises. Ainsi, le Conseil a retenu le principe de la limitation à une participation minoritaire de l’Etat dans les entreprises », lit-on dans le compte-rendu d’un conseil des ministres.
« Conformément à ce principe, il sera procédé à un redimensionnement du portefeuille étatique au nombre de 82 entreprises, avec de nouvelles propositions de cessions de parts de l’Etat dans les entités sélectionnées suivant les critères appropriés », poursuit le texte. Et de préciser que « les sociétés ne pouvant faire l’objet de désengagement, conformément au principe défini, seront sujettes à un suivi rapproché sur la base de la généralisation des contrats de performance et sur la base de la mise en œuvre de dispositifs d’anticipation et de gestion des risques ».
Au rang des sociétés, l’on cite Air Côte d’ivoire, la CNCE, CI Energie, la BNI et Petroci.
Les sociétés ne pouvant faire l’objet de désengagement, conformément au principe défini, seront sujettes à un suivi rapproché sur la base de la généralisation des contrats de performance et sur la base de la mise en œuvre de dispositifs d’anticipation et de gestion des risques, précise l’exécutif.