Le Groupe ECOBANK, au travers de ses Sociétés de Gestion d’Actifs (EAM) et d’Intermédiation (EIC) de la zone UEMOA ont organisé les 3 et 4 Aout une session de formation sur le marché Financier et la Gestion d’Actifs. Ce séminaire organisé par le cabinet international de formation professionnelle, de coaching et d’organisation d’événements professionnels Kaizene, visait essentiellement les Caisses de Sécurité de Prévoyance Sociale et de Retraite de la zone UEMOA et avait pour objectif de faire la promotion du Marché Financier Régional, La Gestion Actifs / Passifs et La digitalisation des services de ces caisses.
Une telle initiative d’un acteur majeur du marché financier est à féliciter et encourager dans le cadre de la promotion et l’éducation du marché financier auprès des investisseurs. Dans l’élaboration des outils de croissance du continent africain, on ne fait que très peu cas des caisses de Prévoyance. Pourtant, elles pourraient être de véritables leviers de développement, si l’on arrive à exploiter leur plein potentiel. Ecobank en partenariat avec Kaizene a décidé de mettre à niveau les directeurs financier et cadres en charge de la trésorerie de ces institutions ouest-africaines, afin qu’ils comprennent mieux les mécanismes de fonctionnement des marchés financiers et d’en tirer profit.
Monsieur Mike Coffi, directeur général d’Ecobank Asset Management, a saisi l’occasion pour exprimer la vision de son institution et surtout sa volonté de contribuer à l’essor du marché financier régional, « Notre devoir en tant qu’acteur du marché est de rendre l’épargne par capitalisation plus inclusive et accessible et de contribuer à la promotion, l’éducation des investisseurs sur le potentiel qu’offre le marché financier régional. Nous le faisons, à travers une gamme de produits et services innovants, accessibles et un engagement d’accompagnement auprès des investisseurs. »
Pour Madame Lynda Aphing-Kouassi, fondatrice et directrice générale du Cabinet international Kaizene, « Cet événement d’information et de formation sur les marchés financiers a ceci d’exceptionnel et de symbolique qu’il est mis en avant par Ecobank, une banque 100% africaine à l’endroit de Caisses de prévoyance sociale de la zone UEMOA. » Un expert du Cabinet Kaizene, a brillamment éclairé la lanterne des participants et a réussi à emporter l’adhésion des participants à devenir de véritables acteurs du marché financier africain.
Dans sa quête de positionnement auprès des Caisses de sécurité et de prévoyance sociale ainsi que les Caisses de Retraite, Ecobank a présenté sa solution digitale pour faciliter et assister les gouvernements et démembrements publics dans leur transformation Digitale (eGouvernement). Mr NIANG Papa Alla, Responsable Régional du Cash Management d’Ecobank, a présenté aux caisses de Prévoyance présentent, l’offre de cette banque, qui consiste à une mise en œuvre de solutions numériques, flexibles, fiables pour proposer des services à valeur ajoutée aux assurés et à garantir un taux de collecte élevé, à travers une solution adaptée de décision et de suivi, offrant transparence et responsabilité
Ce séminaire de formation vient à point nommé. Plusieurs caisses de Prévoyance de la zone UEMOA ont pour projet de rendre la retraite complémentaire obligatoire, ce qui aura comme bénéfice d’accroître leurs ressources financières. Elles passeront donc du régime par répartition a un régime par capitalisation pour la complémentaire.
Un partage d’expérience de la Caisse National de Prévoyance Social de Côte d’Ivoire a été fait afin de présenter sa stratégie de placement et des opportunités que lui offre le marché financier.
Selon Mme Koizan, Directrice Financière de la CNPS de côte d’Ivoire, les Caisses de Sécurité de Prévoyance Sociale et de Retraite recherchent « la sécurité, la rentabilité, la liquidité, et contribuer au développement des économies et du tissu social des pays à travers leurs politiques de placement. L’allocation des actifs est faite de 70% en actifs non risqués et 30% en actifs risqués. » Dans sa gestion du risque, des ratios doivent être respectés à savoir « la répartition sectorielle qui consiste à ne pas excéder le seuil de 15% de la valeur totale du portefeuille dans tous les secteurs d’activités, à l’exception du secteur des services publics qui a une limite fixée à 25% avec la possibilité d’aller au-delà sur autorisation du Conseil d’administration ».
Tous satisfaits, les participants et Ecobank Securities et Asset Management ont appelé de tous leurs vœux l’organisation permanente de ce genre de rencontre pour éduquer les entreprises privées et publiques aux bienfaits de l’investissement sur les marchés financiers
Albert Savana