L’Union européenne (UE) a annoncé ce 13 juin dans un communiqué la signature d’une convention de financement de 3,6 milliards F CFA visant à « améliorer les conditions environnementales des productions et la qualité de vie des travailleurs, mais aussi à développer le marché local et sous régional de la banane ».
Il s’agit concrètement de réaliser des investissements destinés à l’amélioration du cadre de vie et des conditions de travail des ouvriers agricoles de la filière banane dessert d’une part, et d’autre part à une meilleure gestion de l’empreinte écologique des plantations industrielles.
Marché régional
Le financement va également servir à mettre en place « des systèmes de contrôle et des infrastructures de mûrissage » pour une banane ivoirienne de « qualité », mieux reconnue et appréciée, capable de trouver plus de débouchés sur « l’énorme potentiel » du « marché régional », souligne le texte. Un marché régional qui pourrait bien être une réelle alternative au marché européen plus concurrentiel, avec notamment la banane sud-américaine particulièrement compétitive.
Les organisations professionnelles de la filière banane et les sociétés de plantations de banane bénéficient directement de ces subventions qui devront avoir un impact direct sur près de 10 000 travailleurs et leurs familles. Il en est de même pour la hausse de qualité qui devrait en faciliter la commercialisation.
A noter que cette subvention, qui est adossée à cinq contrats pour une durée de trois ans, fait partie intégrantes des Mesures d’Appui à la Banane dessert (MAB) lancées en 2013 par l’UE en Côte d’Ivoire pour un montant global de dons de 29 milliards FCFA.