Selon un rapport de la Banque centrale du Ghana, les banques commerciales ghanéennes ont réduit le volume des crédits accordés à l’économie. Ces crédits octroyés étaient de 29,1 milliards de cédis (7,6 milliards de dollars) au mois d’août, et sont redescendus à 28,7 milliards de cedis à la fin septembre dernier.
Cette régression est le résultat d’une hausse des volumes de créances douteuses, dans ce pays où les défis monétaires et l’inflation galopante rendent difficile le respect, par les débiteurs, de leurs engagements. L’encours des créances douteuses a connue une petite progression de 0,6% inédite sur les 12 dernières années.
Selon une étude menée par la BAD, sur les perspectives économiques du Ghana, le pays devrait voir sa croissance ralentir pour la quatrième année consécutive, et ressortir à 3.9 % en 2015.
Le Ghana fait face à une forte crise énergétique, un endettement intérieur et extérieur intenable et un creusement des déséquilibres macroéconomiques et financiers.