Le cabinet d’intelligence économique et de conseil, Oxford Business Group (OBG), a publié son rapport 2015 sur l’état et les perspectives de l’économie ivoirienne.
Le rapport note que les reformes structurelles visant à améliorer le climat des affaires et la compétitivité doivent être renforcées afin d’infléchir la courbe du chômage et soutenir la croissance portée par les dépenses publiques et investissement dans les infrastructures.
Toutefois, les effets des réformes déjà entreprises commencent à se faire sentir au niveau du secteur privé qui devrait progressivement prendre le relais. En particulier les privatisations sont de bons augures dans la mesure où elles suscitent l’intérêt de ce dernier.
« Stimulées d’une part par des investissements publics élevés, les perspectives macroéconomiques à court terme restent encourageantes malgré d’éventuelles inquiétudes concernant le gonflement et la gestion de la dette », tempère Robert Tashima, directeur Editorial Afrique d’Oxford Business Group alors les perspectives de croissance sont projetées à 7,5% à l’horizon 2017.
Le rapport confirme les bonnes dispositions de l’économie ivoirienne mais pourrait bien contrarier les autorités. En effet, après « une moyenne de 9% de croissance ces trois dernières années, bien supérieure à la moyenne mondiale et continentale » comme note le rapport, le pays, selon le Premier Kablan Duncan, doit viser, « un taux de croissance de 10% les années à venir pour réduire de moitié le niveau de pauvreté». A 5 ans de l’échéance 2020 de l’émergence c’est … loin d’être une excellente nouvelle.