La Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC) a enjoint les institutions bancaires de la sous-région à se conformer à la réglementation en vigueur sous peine de sanctions disciplinaires. Le non-respect des règles concerne aussi bien le capital minimum, que la norme individuelle des risques.
D’où les prescriptions du régulateur pour un respect constant de l’ensemble des normes édictées, d’autant que le gendarme du secteur bancaire « n’aura aucune faiblesse à appliquer les sanctions prévues par la réglementation », a prévenu la COBAC.
L’autre goulot d’étranglement reste le comportement des apparentés constitués d’actionnaires, d’associés ou de dirigeants qui utilisent leur proximité avec des banques pour procéder à des opérations bancaires contraires à la réglementation. Conséquence, les créances douteuses dues notamment aux apparentés s’élèvent à 495 milliards de francs CFA contre 413 milliards de francs CFA l’année dernière.
Selon un communiqué, la COBAC a récemment convié à Libreville, au Gabon, des établissements financiers à la sixième réunion de concertation annuelle dans l’objectif d’analyser avec les acteurs du système financier, les évolutions et les améliorations à apporter au secteur bancaire sous-régional, et de promouvoir la bonne gouvernance au sein desdites institutions financières.
Source: APA