L’Organisation mondiale de la santé a également fait savoir que les thérapies à base de sang et les sérums peuvent être utilisés dès « maintenant » dans les pays affectés par l’épidémie.
La fièvre hémorragique Ebola a tué 2.097 personnes dans les trois principaux pays africains touchés, sur 3.944 cas, selon un bilan arrêté au 5 septembre et publié vendredi par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il y a eu 1.089 morts au Liberia, 517 en Guinée et 491 en Sierra Leone. En outre, le Nigeria, qui ne figure pas dans ces statistiques, a déclaré 22 cas, dont 8 décès.
L’OMS a également fait savoir que les thérapies à base de sang et les sérums peuvent être utilisés dès « maintenant » dans les pays affectés par l’épidémie d’Ebola, tandis que la sécurité sanitaire des deux premiers vaccins sera connue en novembre après des tests, notamment au Mali. « Nous sommes parvenus à un consensus », a déclaré aux médias Marie-Paule Kieny, assistante au directeur général de l’OMS, à l’issue d’une réunion de deux jours à Genève avec près de 200 experts.
Les Echos